L’hiver clément fait du bien aux finances d’Ottawa
Le déficit du budget des opérations de la Ville d’Ottawa se situe à 42 millions $ en 2015, ce qui est moins élevé que prévu, en raison notamment d’une saison hivernale écourtée. Il y aura donc davantage de fonds dans la réserve consacrée aux immobilisations pour le projet du train léger en 2017 et 2018.
La Ville a donné un aperçu de son budget des opérations pour l’année 2015, mardi, devant le comité des finances et du développement économique.
À moins d’imprévus, la réserve pour les projets d’immobilisation passera de 213 millions $ en 2015 à environ 267 millions $ en 2016. Cette somme est réservée aux grands projets autorisés, comme le train léger. Une partie des sommes supplémentaires provient des redevances sur les taxes sur l’essence accumulées sur plusieurs années, a précisé la trésorière adjointe des finances, Isabelle Jasmin.
«C’est une augmentation de plus de 50 millions $, c’est une bonne nouvelle pour la Ville», s’est exclamé le maire Jim Watson lors d’un point de presse.
Par contre, cette somme de 267 millions $ n’est pas coulée dans le béton, puisque l’hiver n’est pas fini et que les opérations de déneigement coûtent cher. Les fonctionnaires municipaux doivent proposer des façons de mener ces opérations à moindre coût, tel que proposé par le vérificateur général de la ville.
Le déficit prévu du budget des opérations était de l’ordre de 56 millions $ en 2015, mais la Ville s’est serré la ceinture en décrétant un gel d’embauche, en suspendant l’embauche d’experts-conseils et en limitant certaines dépenses comme la participation à des conférences. Le gel d’embauche sera toujours en vigueur pendant les six premiers mois de l’année, sauf pour les employés jugés essentiels.