Unité des enquêtes spéciales : pas d’accusation contre le policier
L’Unité des enquêtes spéciales (UES) de l’Ontario ne déposera aucune accusation contre un policier d’Ottawa impliqué dans une arrestation qui a tourné au vinaigre en mai 2016.
Le directeur de l’UES, Tony Loparco, a fait savoir, mercredi, qu’il n’y avait aucun élément au dossier lui permettant d’aller de l’avant et de déposer des accusations criminelles contre l’agent visé par un résident du secteur Vanier.
Le 10 mai 2016, peu avant 12h30, la police d’Ottawa s’est rendue chez un homme qui affirmait avoir été agressé par une femme ayant volé sa voiture.
Il semble que la voiture appartenait à cette femme, avec qui il avait eu maille à partir. Les agents ont informé l’homme que le conflit entourant la propriété de la voiture était de nature civile, et non criminelle.
De plus, la police a dit manquer d’éléments prouvant l’agression.
Insatisfait de cette réponse, l’homme a multiplié les appels au poste de police et au centre de répartition des appels urgents, forçant des policiers à se rendre sur place.
Le même individu a finalement été arrêté pour méfait et pour avoir troublé la paix.
Le prévenu, transporté à l’hôpital, a quitté l’établissement avant de recevoir des soins.
Il y est retourné le lendemain, en affirmant souffrir d’une fracture à un bras. Une radiographie a démontré qu’il n’y avait aucune fracture.
Deux jours plus tard, le même individu s’est rendu dans un autre hôpital, affirmant avoir été blessé aux côtes lors de son arrestation. Des examens médicaux ont encore une fois prouvé le contraire.
Selon l’UES, il n’y a pas eu d’utilisation excessive de la force lors de l’arrestation du prévenu.